2024-02-03 10:29
poesie
Je suis le berceau des ombres.
Elles flottent au gré de géométries qui m’échappent, brumes d’ondes remplies de ces légers vices que ma naïveté embrasse,
Mères infinies de mes craintes.
Je nargue ces murmures d’ivresse, ces étreintes d’échec, ces jolies vanités qui s’écoulent.
Mon visage est né de ces mauvaises herbes, des dérives de l’horizon, de l’abandon des destins.
Et puis il y a toi, l’hymne de chair, la perdition et l’éclatement, l’exil nécessaire de mes paumes.