2024-02-08 21:47
poesie
Je suis le mégot du jour qui s’achève.
Je brûle dans ce marasme de pluie, ces tâtonnements absurdes que l’esprit impose aux gens de mauvaise chair. Ma tête est l’âme du temps qui se fige, son singulier repos, le corps penché, c’est un tableau d’abysses désuets, des couleurs si fades que je deviens cette ombre que j’observe et qui me regarde sans cesse.
C’est le dialogue des infinis qui s’ignorent.
Des monstres aux rythmes malades.
Mais je te vois dans l’Aube.