2024-03-11 23:19
poesie
Je suis le silence tatoué de nos destins. Des monstres de reflet.
L’œuvre de notre chute, des tissus de chair, des empires de papier ; je suis ce frêle tourment que tes lettres murmurent, des orgasmes illusoires, des fantasmes de fleuve, des briques sobres.
Je me souviens de ta présence comme un brouillard nu.
Le manège de nos corps.
C’était le sacre de nos peaux blêmes, le théâtre de mon espérance.
Imbibé de toi.
Et je voudrais être le vestige de tes baisers.