2024-03-30 00:39
poesie
Les mondes dansent aux heures qui les assaillent, c’est le soir qui s’abreuve des illusions de gin.
Une femme sans lèvres, des ombres sans peaux, mes mains absentes et l’horizon qui se joue de mes espérances d’hier.
Je deviens ce rire aux gouffres rouges, le fantasque souverain de nos draps interdits, ces lueurs de brique dont je suis le témoin.
Mes rêves dorment.
Là où les fantasmes sont des spectres aux décentes cruautés.
Des guerres fragiles.
Et mon silence devient prière.